Originalversjon
Bergen Language and Linguistics Studies (BeLLS). 2023, 13 (1), DOI: https://doi.org/10.15845/bells.v13i1.3835
Sammendrag
Notre article présente une analyse comparative de deux études menées sur l’acquisition des relatives par les apprenants norvégiens (Stenkløv, Helland, Larrivée 2023a/b) et d’un travail sur le même thème auprès d’apprenants suédophones et germanophones (Thomas 2021). Considérant l’impact de la L1, voire de la L2 (l’anglais) sur l’acquisition d’une L3, nous nous concentrerons sur la capacité des apprenants du français L3 des trois pays concernés – la Norvège, la Suède et la Suisse allemande – à relever les défis que constituent la fonction syntaxique du subordonnant et le trait animé / non-animé de l’antécédent dans l’acquisition des subordonnants relatifs qui et que. Nous chercherons à déceler d’éventuelles divergences entre les emplois de ces apprenants selon qu’ils ont affaire à des structures relatives françaises proches ou non de celles de leur langue maternelle.