Abstract
Dans l’histoire de la Vème République, c’est François Hollande, président de 2012 à 2017, qui est le plus impopulaire. Les sondages montrent une cote de popularité très basse : une moyenne de seulement 25% et une cote plus basse historique de 13%. Les actions, le comportement et la personnalité de Hollande ont été beaucoup discutés dans la presse française. Dans ce mémoire, nous cherchons à définir comment cette présentation de Hollande dans la presse a contribué à son impopularité. Malgré son statut de « pire des présidents », Hollande a indéniablement pu accomplir un certain niveau de succès en politique. Ses achèvements n’ont pas été ignorés par la presse, un nombre important d’articles confirme cela – mais il est pourtant pertinent de discuter si les achèvements de Hollande ont été assez mis en avant par cette même presse. Hollande lui-même, a exprimé que la presse ne semblait pas vouloir lui donner du crédit. Et que, contrairement, exposer Hollande – un président « normal » – de manière négative était une tendance populaire parmi plusieurs instants de la presse en France. Au long de son mandat, un nombre important d’articles négatifs concernant sa personne, sa politique, son gouvernement et sa vie privée ont fleuri. Cela dit, jusqu’à quel degré peut-on attendre de la presse de souligner les achèvements du président et où est-ce que les lignes d’objectivité doivent-elles être tracées ? Le devoir de la presse en tant que chercheurs et transmetteurs d’informations reste une partie importante dans notre société moderne et pour notre démocratie. Elle ne doit pas être contrôlée, car sa légitimité doit être préservée – mais en réalité elle doit aussi répondre aux intérêts commerciaux pour survivre. À cause de cette dualité, il arrive que la visée informative disparaisse et donne place à la spectacularisation et la dramatisation, jusqu’au point où la presse n’est plus dans la position de répondre à son devoir initial envers la société et le citoyen. Nombreux articles mentionnés dans ce mémoire ont cette caractéristique. La presse française serait-elle coupable de favoriser une couverture négative de Hollande, en compromettant son objectivité et sa légitimité, pour des gains commerciaux ? En conséquence, aurait-elle guidé les Français jusqu’au point de définir l’impopularité de Hollande ?