Hide metadata

dc.date.accessioned2013-03-12T11:43:40Z
dc.date.available2013-03-12T11:43:40Z
dc.date.issued2008en_US
dc.date.submitted2008-11-17en_US
dc.identifier.citationRøsvik, Helén. Nos ancêtres les Gaulois et Vercingétorix. Masteroppgave, University of Oslo, 2008en_US
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/10852/25777
dc.description.abstractRésumé Ce mémoire étudie surtout les manuels d’histoire Malet-Isaac de l’enseignement secondaire d’Albert Malet et Jules Isaac entre 1917 et 1958 et brièvement un manuel de l’enseignement primaire et un livre de vulgarisation des années 1880. Les « ancêtres » Gaulois ont, au début, été présentés par Jules César dans son récit La Guerre des Gaules du Ier siècle av. J.-C. L’historien Amédée Thierry a écrit son œuvre sur l’histoire de France en 1828, en incluant les Gaulois pour la première fois. C’est grâce à lui, et son successeur, Henri Martin, que le mythe dit populaire des peuples gaulois et de héros Vercingétorix, est né. Les deux historiens les présentent comme des ancêtres courageux et fiers dans une patrie indépendante, avant la conquête romaine. La France profonde, à savoir le peuple, a préféré cette version du mythe. Elle a alimenté le sentiment de supériorité de race et la fierté d’une culture ancienne, avant la défaite de la guerre franco-prussienne en 1870-71. L’historien Jules Michelet, est l’auteur d’une autre version du mythe, celle des élites républicaines de la IIIe République. Les Gaulois n’étaient que des demi-civilisés à son avis. C’est la conquête romaine qui a apporté le progrès à la Gaule. Il pense que le génie français est composé de deux parties distinctes, des traits gaulois : le courage et la férocité, mais aussi la division et le manque de discipline, et le côté romain : l’ordre et la discipline. Après la défaite de 1871, l’enseignement de l’école républicaine met en valeur les héros et les grands hommes de la France afin d’inculquer le patriotisme et l’esprit de sacrifice chez les élèves. Surtout Vercingétorix sera un héros important, grâce à sa résistance et son sacrifice. Albert Malet s’est consacré à l’enseignement républicain et revanchard pour que la patrie reprenne les régions perdues, à savoir l’Alsace-Lorraine. Il est lui-même mort comme un héros pendant la Grande Guerre. Sa présentation du héros Vercingétorix est celle d’un patriote, fier et sans peur de la mort. Il juge cependant les Gaulois, bien que vaillants, moins avancés en stratégie que leurs adversaires. Jules Isaac, le responsable du manuel Malet-Isaac après la Grande Guerre, est aussi républicain, mais il a survécu à cette guerre affreusement meurtrière et il a appris à détester la propagande et le mensonge des élites au cours de cette guerre. Il va, par la suite, introduire des documents originaux dans l’enseignement pour encourager l’esprit critique des lycéens et pour arriver à plus d’objectivité. Il introduira plus d’information sur les peuples gaulois et leur société et il présentera les grands hommes avec plus de réalisme. Vercingétorix est « brave », mais il n’est pas « fier ». Son projet entre les deux guerres sera le redressement du moral, en recherchant la vérité. Le mythe gaulois change aussi au fil du temps. Les défauts gaulois (le manque de discipline et la désunion) auraient été ceux des Français lorsqu’ils ont perdu la guerre de 1871. Les élites ont désormais préparé la revanche en montrant l’exemple des Romains (l’ordre et le progrès). Après la victoire de la Grande Guerre, les Français ont de nouveau valorisé le courage et la résistance des Gaulois, et Vercingétorix sera par conséquent un héros national. Les archéologues et les philologues révèlent cependant que le récit de César n’est pas fiable concernant la conquête de la Gaule. Il s’agit plutôt d’une domination économique qu’une domination militaire, malgré quelques guerres disparates. Le héros Vercingétorix n’est donc qu’une légende. Les peuplades gauloises n’ont en outre pas constitué dans une nation, et ils n’ont été ni barbares ni indisciplinés. Bien qu’une partie de l’ancienne Gaule corresponde à la France actuelle, les Français ne peuvent donc pas revendiquer l’héritage gaulois. En ce qui concerne l’enseignement, les dirigeants politiques et les historiens ont, il y a trois ans environ, rouvert le débat sur l’influence politique de l’enseignement en France.nor
dc.language.isofraen_US
dc.titleNos ancêtres les Gaulois et Vercingétorix : les avatars d'un mythe fondateuren_US
dc.typeMaster thesisen_US
dc.date.updated2009-04-29en_US
dc.creator.authorRøsvik, Helénen_US
dc.subject.nsiVDP::024en_US
dc.identifier.bibliographiccitationinfo:ofi/fmt:kev:mtx:ctx&ctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:dissertation&rft.au=Røsvik, Helén&rft.title=Nos ancêtres les Gaulois et Vercingétorix&rft.inst=University of Oslo&rft.date=2008&rft.degree=Masteroppgaveen_US
dc.identifier.urnURN:NBN:no-21416en_US
dc.type.documentMasteroppgaveen_US
dc.identifier.duo86990en_US
dc.contributor.supervisorSvein Erling Loråsen_US
dc.identifier.bibsys092280986en_US
dc.identifier.fulltextFulltext https://www.duo.uio.no/bitstream/handle/10852/25777/3/MicrosoftxWordx-xMaster-Rxsvik-nyx3.pdf


Files in this item

Appears in the following Collection

Hide metadata